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Prostatite aigue

Ne concernant que l’homme, il s’agit de l’infection aiguë, le plus souvent bactérienne de la prostate.

Située sous la vessie, cet organe essentiellement génital (fabrication du liquide séminal ou sperme) entoure également le canal de l’urètre.
L’atteinte bactérienne se fait soit par cheminement du microbe le long du canal de l’urètre, soit par passage direct depuis l’intestin par la voie lymphatique.

Le début est le plus souvent brutal. Le patient se plaint de brûlures en urinant, d’une fièvre élevée (39 à 40°), de frissons, de courbatures et souvent d’uriner fréquemment (pollakiurie) et avec difficultés (dysurie).

Il s’agit d’une urgence médicale nécessitant parfois une brève hospitalisation.

Le bilan impose une échographie des reins et de la vessie à la recherche d’une obstruction, un examen d’urines pour déterminer le germe responsable, un examen sanguin et parfois des hémocultures à la recherche d’une bactériémie (germe dans le sang).

Le traitement antibiotique sera débuté sans attendre les résultats des différents prélèvements et sera ensuite adapté à la nature exacte du germe responsable (antibiogramme).

Il doit être prolongé (de 4 à 6 semaines) et nécessite de contrôler la stérilité des urines quelques jours après la fin du traitement.

Les difficultés à uriner se compliquent parfois d’un blocage complet (rétention aiguë d’urine) entraînant d’importantes douleurs du bas ventre (hypogastre) et surtout l’impossibilité de vider sa vessie.

Il s’agit dans ce cas d’une urgence chirurgicale. Il convient de drainer la vessie par la mise en place d’un tuyau (cathéter) directement dans la vessie sous anesthésie locale.

La mise en place d’une sonde classique par le canal de l’urètre est déconseillée dans ce cas (risque infectieux).

Un bilan (échographie urinaire, débimétrie) s’impose alors. Il convient de rechercher des facteurs favorisants à cette infection.

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